MIROIR
... C'EST CELUI QUI DIT QUI EST !
J'aime
beaucoup cette expression, elle me fait bien sourir. Quand il s'agit de
l'appliquer dans la vie de tous les jours, j'avoue que je ne rigole pas
toujours ! Mais c'est tellement vrai ! Et quand je joue vraiment le
jeu, le résultat est toujours merveilleux.
En
fait, un certain nombre d'auteurs en ont parlé, entre autres:
P.
Lassalle, B. Maffray, Rythmes
et destinée, p. 141, Ed. de Mortagne (sous le
nom de phénomène-miroir)
L. Bourbeau, M. St-Jacques, Le grand guide de l'Etre,
p. 407 Ed. E.T.C. Inc (sous le nom de approche du miroir)
Les 4 accords toltèques, le 2ème accord.
Mais
assez papoter, voyons de quoi il s'agit.
«
C'est celui qui dit qui est » ou le principe du miroir
Le principe du miroir peut s'énoncer selon 3
idées:
1.
Toutes les situations que je vis, et toutes les personnes que je
rencontre - que je les juges agréables ou
désagréables - sont le reflet de
qualités ou
défauts que je porte en moi (conscients ou inconscients)
2.
Tout ce qui m'émerveille chez les autres ou dans une
situation
particulière est le reflet d'une capacité, d'une
force,
d'une qualité (inconsciente) en moi que je ne reconnais pas
et
qui ne demande qu'à être
développée.
3.
Tout ce qui m'énerve ou m'agresse chez les autres ou dans
une
situation est le reflet d'un défaut ou d'une
culpabilité
(inconsciente) en moi que je n'accepte pas, qu'il est temps de
reconnaître et de transformer.
Le
2ème accord toltèque est le suivant: «
Je ne réagis à rien de façon
personnelle ; je ne prends rien personnellement »
Ce
que les autres disent et font n'est qu'une projection de leur propre
réalité, de leur rêve.
Je ne suis pas le centre du monde, et, jamais,
quelqu'un fait quelque chose contre moi. Lorsque quelqu'un me dit: «
tu es ... », il me parle de lui. Car je ne peux voir chez les
autres que ce que j'ai chez moi: «
C'est celui qui dit qui est ! »
Je
le répète: ce que je vois chez les autres, c'est
quelque
chose qui m'appartient. Dire que telle personne est comme cela est une
absurdité car je ne peux voir en elle que ce qu'il y a chez
moi
- comme un miroir -
C'est
pourquoi, il est important de différentier la
réaction,
l'action de la personne - que je peux observer - de
l'interprétation que je peux en faire. En effet, je peux
voir ce
qu'elle fait, comment elle agit, mais au fond, il m'est impossible de
savoir ce qu'elle ressent et quelle est la peur ou la motivation qui la
mène.
L'action
lui appartient.
L'interprétation m'appartient.